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dimanche 10 juillet 2016

Assassinat d'une femme près de Lille, enlevée, séquestrée et tuée à coups de couteau


Photo La voix du Nord/Google Images
Homicide volontaire, enlèvement et séquestration… Trois mots qui font froid dans le dos et qui ont été écrits sur des scellés posés sur la porte d'entrée de la victime.

Selon le quotidien la Voix du Nord qui publie cette information, cette dernière s'appelait Thérèse. Son corps a été retrouvé sans vie, samedi matin, dans un appartement de la résidence des Pyrénées, entrée 3, à Hauboudin.

Une enquête a été ouverte par la police judiciaire de Lille. Selon France 3, la septuagénaire a pu être poignardée. Toujours est-il que l'annonce de cette mort violente a été vécue comme un choc parmi les habitants du quartier du Parc.

mercredi 22 avril 2015

Aurélie Chatelain (Caudry), "18ème victime du terrorisme" ?

Elle avait été retrouvée morte dimanche matin. Trois balle dans le corps. Ce sont des témoins qui avaient aperçu un Scénic en feu, à Villejuif, qui avaient donné l'alerte. C'est un ordinateur allumé sur un allume-cigare qui se consumait. Dans la voiture, les sapeurs-pompiers avaient retrouvé le corps sans vie d'Aurélie Chatelain, une jolie professeure de fitness, présente dans la région parisienne pour devenir prof de yoga/Pilates.


Depuis dimanche, toutes les hypothèses étaient de mises. Coup de théâtre ce mercredi matin quand le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a commenté l'interpellation d'un étudiant d'origine algérienne âgé de 23 ans. Selon le ministre, cet homme se préparait à commettre un attentat contre des églises dans la région parisienne. Son ADN aurait été retrouvé dans la voiture d'Aurélie Chatelain. Une balle qui a servi à la tuer proviendrait également d'une arme retrouvée dans sa chambre étudiante, selon BFM-Tv.

Dans la voiture du suspect : une kalachnikov et un pistolet 7.65. Dans son appartement : deux autres kalachnikov, un SigSauer (j'ai lu qu'il avait pu être volé à un policier), des brassards "police" et des gilets par balles. Les policiers ont également découvert des listes détaillées sur les durées d'intervention des services de police d'une église à l'autre ainsi que d'autres matériels tactiques de la police nationale.

L'homme a-t-il tué Aurélie ? Il est trop tôt pour le dire. Mais beaucoup de questions se posent. Pourquoi l'avoir tuée ? Que s'est-il passé dans cette voiture ? Pourquoi elle ? Pourquoi l'avoir tuée de trois balles ? Comment a-t-il pu se tirer une ou deux balles dans la jambe ? S'est-il tiré lui-même les balles ? Une tierce personne a-t-elle tiré ?

Le procureur de la République précise que la mort d'Aurélie reste pour l'instant "un mystère".

Les enquêteurs imaginent qu'il a voulu voler une seconde voiture alors qu'il en avait déjà une. Il aurait voulu la voler alors qu'Aurélie était présente. S'est-elle défendue ? Cela pourrait expliquer qu'il se soit blessé avec son arme. L'ADN du suspect a été retrouvé sur le frein à main de la voiture d'Aurélie et sur le bas de caisse (bizarre non ?) du Scénic. Autre trace de sang : celui d'Aurélie sur la parka de l'étudiant.

Selon les médias, les enquêteurs imaginent qu'il tue la jeune femme puis s'enfuit. Il retourne chez lui dans le 13ème arrondissement. En rentrant dans sa chambre, il laisse une importante trainée de sang. Un passant tente de le soigner et appelle le SAMU qui se rend immédiatement sur les lieux. Il explique avoir été agressé par un homme qui voulait lui voler son sac. Mais les services de police remontent les traces de sang, trouvent une voiture qui contenait des armes. La perquisition dans sa chambre se révéleront également fructueuses, selon le journal le Monde.

Si c'est vrai, Aurélie Chatelain a permis d'éviter un bain de sang. Sa mort aura au moins servi à ça.

mercredi 15 avril 2015

Elle s'appelait Chloé, elle avait 9 ans

Maudit mercredi. Elle s'appelait Chloé, elle avait 9 ans. Elle portait un T-shirt avec l'inscription "Balzac", ça ne s'invente pas. Elle est morte cet après-midi, vraisemblablement tuée après avoir été violée. C'est en tout cas ce que plusieurs médias racontent.



Je sais que cela n'apportera rien à la famille, que j'imagine dévastée. Mais ce soir, mes pensées vont pour cette petite fille qui n'aurait jamais dû partir si tôt. Je pense à toi Chloé. Je pense aussi à ce que tu as dû subir. A ce qui a dû te passer par la tête quand ce type t'as enlevé de force.
Photo Facebook de l'appel à témoin, repris sur le site de la Voix du Nord

Les lieux de l'enlèvement, photo Le Parisien


15h30, ce mercredi 15 avril. Il fait beau et chaud sur Calais. Beaucoup d'enfants jouent dehors. La petite Chloé est de ceux-là. Elles jouent dans une aire de jeux avec des amies, sous les yeux bienveillants de sa mère. Isabelle remonte chez elle pour changer ses deux plus jeunes enfants. Il s'agit de faire vite. Chloé a cours de danse dans quelques minutes. "Je partais juste cinq minutes, avec les deux petits pour les changer et je redescendais tout de suite", explique la maman aux journalistes de 20 minutes. Chloé continue à jouer. Qu'a-t-elle à craindre ?

Vers 16h15, une Seat rouge immatriculée en Pologne se gare rue Bossuet, non loin de l'école Chateaubriand. Il descend. Que fait-il ensuite ? Toujours est-il que lorsque Isabelle redescend, des habitants lui disent qu'on lui a pris sa fille.



Elle hurle dans la rue : "On a volé ma fille, on a volé ma fille !". Selon la Voix du Nord, sa mère hurle également tandis qu'un jeune passant essaie de s'interposer. Mais rien n'y fera. Après l'avoir portée par le cou, l'étranglant presque, Chloé est poussée contre un mur puis menacée de mort. Isabelle court comme une dératée. Derrière des poubelles, elle les retrouvent. "Elle était avec le gard. Il a pris Chloé par le bras, il a couru et il est parti. Quand j'ai crié, elle n'a pas répondu. Elle était allongée par terre et il l'a soulevée. Je ne sais pas ce qu'il lui a fait avant. Elle ne s'est pas débattue", continue la mère de famille effondrée.

L'homme décrit comme chauve, bronzé et portant des lunettes de soleil s'approche et embarque de force l'enfant. Occupée à gérer deux autres de ses enfants, la maman s'en aperçoit.  Le kidnappeur réussit à la jeter dans son véhicule et démarre en trombe, laissant une paire de ballerines au sol. Chloé devait partir pour son cours de danse avec sa mère.

Photo Nord Littoral

Sur facebook, un appel à témoins est lancé. La police est avertie. L'adjoint à la sécurité de la ville de Calais "patrouille" dans les rues et à proximité du bois Dubrulle, il retrouve le véhicule signalé depuis quelques jours. Signalé pour quoi  au juste ? Repérait-il des proies ? A-t-il déjà tenté d'enlever des fillettes ? La police intervient en nombre. Le corps de l'enfant est retrouvé - nu ou en partie dénudé -  au milieu des bois, non loin du véhicule en question. Le suspect, un ressortissant polonais âgé de 38 ans et établi à Calais depuis une dizaine d'années est arrêté non loin de là. Il est aviné. Il hurle.

Ce bois Dubrulle est l'ancien camp des migrants. L'ancienne jungle située derrière l'usine Tioxide, à deux pas du port de Calais. Pas très loin du lieu de l'enlèvement.



D'après BFM Tv, il était déjà connu des services de police pour des faits d'extorsion, enlèvement, séquestration et vol avec arme. Condamné en 2004 et 2010, Zbiniew H. aurait connu plusieurs mois de détention. Le Parisien a retrouvé sa victime. Elle s'appelle Micheline T. Les faits remontent à 2009.

Il avait été condamné à six ans de prison ferme. Voilà le récit de l'audience, publié en 2009 dans Nord Littoral. Il s'agirait d'un Polonais qui désirait rejoindre la Légion Etrangère mais qui aurait échoué aux tests. Il serait arrivé à Calais dans l'espoir de retrouver sa soeur en Angleterre. Le récit de l'audience correctionnel fait froid dans le dos.

La police judiciaire est saisie. Les experts de la police technique et scientifique ont passé les lieux au peigne fin comme le montre cette photo de l'AFP. Toujours selon Bfm, la victime présentait des traces de strangulations mais ces informations n'ont pas été confirmées par le parquet.

Photo de l'AFP publiée sur le site de BFM Tv

Selon la Voix du Nord, qui cite un représentant de l'UNSA Police, la fillette aurait été violée. D'après des témoignages, toujours cités par le Parisien, l'homme aurait été aperçu durant la matinée fixant l'aire de jeux. Il aurait également été vu quelques minutes avant l'enlèvement, immobile entre les poubelles. "A mon avis, il était en repérage", explique une jeune femme.



L'homme a pu être entendu dans le courant de la nuit. Selon plusieurs médias, il aurait finalement reconnu les faits.


La petite Chloé a eu 9 ans le 4 avril dernier. Sur RTL, son père la décrit comme une petite fille courageuse, qui travaillait à l'école, très polie, joyeuse.

Une marche blanche est prévue ce jeudi en mémoire de la petite Chloé. Les drapeaux de la mairie seront en berne à partir de jeudi matin. Rendez-vous devant l'hôtel de ville de Calais à partir de 18 heures.

Bernard Cazeneuve a également réagi sur twitter :